Les drogues de rue et certains médicaments peuvent être nocifs pour vous et pour le développement de votre bébé pendant la grossesse.
Une aide est disponible pour vous aider à comprendre comment certaines drogues peuvent affecter votre grossesse et pour vous aider à gérer ou même à arrêter votre consommation de drogue.
Si vous êtes enceinte ou envisagez de le devenir, parlez à votre prestataire de soins de santé de tous les médicaments que vous prenez, même si vous prenez un médicament sans l’avis d’un prestataire de soins de santé ou pour des raisons non médicales.
Médicaments
Les opioïdes (tels que la morphine, l’oxycodone ou le fentanyl) sont des médicaments souvent prescrits pour soulager la douleur. L’utilisation d’opioïdes pendant la grossesse peut augmenter le risque de fausse-couche ou de naissance prématurée. Votre bébé peut naître avec un faible poids à la naissance, présenter des symptômes de sevrage ou voir ses habitudes d’alimentation et de sommeil affectées. Votre prestataire de soins de santé peut vous mettre en contact avec des aides qui peuvent vous aider à gérer votre consommation d’opioïdes de la manière la plus sûre possible pour vous et votre bébé.
Des sédatifs tels que le Xanax, le Valium ou l’Ativan (benzodiazépines) sont parfois prescrits pour traiter l’anxiété ou les troubles du sommeil. Ils peuvent être nocifs pour votre bébé lorsqu’ils sont pris pendant la grossesse, surtout s’ils sont pris en même temps que des opioïdes ou de l’alcool. Il est recommandé de consulter votre prestataire de soins si vous êtes enceinte et que vous prenez des sédatifs.
Cocaïne et méthamphétamine
Les stimulants tels que la cocaïne et le cristal met peuvent être très nocifs pour la santé, car ils affectent le rythme cardiaque, l’énergie, les habitudes de sommeil, la mémoire et la santé mentale. Lorsque vous êtes enceinte, ils peuvent causer de très graves problèmes de santé pour vous et votre bébé, et mettre votre bébé en danger de mort subite du nourrisson.
Héroïne
La consommation d’héroïne pendant la grossesse peut augmenter le risque de fausse-couche et de mortinatalité. Les futures mamans ont besoin d’aide pour diminuer lentement leur consommation afin que le bébé n’ait pas de symptômes de sevrage. Après le sevrage, les enfants dont les mères ont consommé de l’héroïne pendant leur grossesse peuvent se porter bien à long terme, s’ils sont protégés contre d’autres risques et élevés dans un environnement positif.
Inhalant
L’inhalation de solvants (tels que la colle, l’essence, le diluant pour peinture et les liquides de nettoyage) ou d’aérosols (tels que les gaz comprimés des bombes de laque et de peinture en aérosol) peut augmenter le risque de fausse-couche et de diverses malformations physiques. Les bébés dont la mère utilise des inhalant ou qui sont fréquemment en contact avec eux pendant la grossesse peuvent également être exposés à des problèmes de santé mentale et de comportement de longue durée, semblables à ceux observés dans l’ensemble des troubles causés par l’alcoolisation fœtale.
Aide pour arrêter de consommer
Si vous avez du mal à arrêter de consommer des drogues de rue, des services spécialisés peuvent vous aider à arrêter ou à trouver d’autres moyens de réduire les risques pour vous et votre bébé. Commencez par contacter l’une de ces ressources communautaires :
- les prestataires de soins de santé
- les infirmières de rue et les cliniques
- programmes de sensibilisation à la grossesse